Dans le livre intitulé “Identités et pratiques transitionnelles au Canada”, en 1998, Sally Cole décrit trois groupes de Portugais du sud de l’Ontario, Wheatley, Kingsville et Leamington. Les groupes sont Nazarenos, de la ville de Nazareth au Portugal continental, Transmontanos de la partie nord du Portugal, d’Ilhavo, ville souer avec St. John’s New Foundland, qui résulte d’une série d’expéditions à St. John’s par des Portugais des Açores dès le XVIe siècle, des navires portugais du continent et des îles des Açores traversaient l’Atlantique chaque année pour pêcher dans les eaux de la péninsule d’Avalon. Il semble que les groupes se soient positionnés différemment avec des liens avec le Portugal. Les Açoriens sont les plus susceptibles de s’engager et de s’adapter au Canada et de bâtir des familles et un avenir ici. Ils se marient également avec d’autres groupes, notamment des Italiens ou des Anglo-Canadiens. Où les habitants du Portugal continental ont construit des maisons de retraite au Portugal avec l’intention de vivre une partie de leur vie au Canada et une autre partie au Portugal. Historiquement, les Portugais des Açores identifieraient leur patrie comme négligée, appauvrie et les rôles sociaux étaient restrictifs pour les femmes. Selon les statistiques, 70% des Portugais trouvés à Toronto, où la plus grande population de Portugais réside au Canada, viennent des Açores. Étant donné que les immigrants portugais en Allemagne et en France viennent principalement du Portugal continental, ils essaient d’équilibrer leur vie dans les deux pays avec un futur retour dans leur pays d’origine.
Le 13 mai et le 2 juin 1953 sont des échéances auxquelles Immigration Canada ouvre les portes d’une immigration légale à grande échelle. Certains de ces hommes sont arrivés au Quai 21 à Halifax, en Nouvelle-Écosse, à bord du Saturnia Vulcania; ou Nea Hellas. Avant que les hommes qui sont montés à bord de ces navires du Portugal continental, des Açores et de Madère, aient été acceptés, ils ont subi des tests médicaux rigoureux par des inspecteurs portugais et canadiens. Certains ont été embauchés pour travailler dans des fermes, des chemins de fer et des villes minières isolées du Canada, où ils ont eu du mal à s’adapter. Certains qui étaient déjà issus de la communauté agricole et de la pêche dans leurs pays respectés ont déménagé dans les communautés agricoles et de la pêche du sud-ouest de l’Ontario, où ils demeurent.
Les luso-canadiens, composent la mosaïque canadienne en enrichissant les arts, les sports, la politique, les affaires, la science, la cuisine, les soins de santé, la pêche et bien d’autres. Comme beaucoup d’autres groupes ethniques, les luso-canadiens ont bien fusionné avec la culture canadienne.
J’ai de nombreux parents de ma partie maternelle de la famille résidant dans le sud de l’Ontario à Ilhavo (Portugal continental). Ils ont travaillé très fort pour bâtir leur richesse au Canada et ont construit leurs maisons de retraite sur le continent. La deuxième génération s’est mariée avec des Italiens, des Libanais, des Australiens et des Canadiens. J’ai de bons souvenirs d’enfance
des nombreux voyages que j’ai pris avec mes grands-parents pour rendre visite à mes proches à Wheatley et Leamington. Pendant l’été, nous avions prolongé les vacances dans des ranchs familiaux ou des maisons. J’ai également un précieux souvenir de nos réunions de famille, avec notre famille du New Jersey, de Californie, du Portugal et du Brésil. Enfant, j’étais fasciné par la gigantesque tomate posée au sommet d’une tour, qui est un célèbre monument de Leamington, nous accueillant à Capitale de la Tomate. Je tire également beaucoup de plaisir à pêcher sur les bateaux de pêche de ma famille. Ma cousine Julia a fait cuire les éperlans à la perfection. En tant qu’adulte, cette tour de tomate a été mon JPS. Le plus admirable cependant, c’est qu’en dépit des différences qui existent entre les 4 groupes de Portugais résidant dans le sud de l’Ontario, et spécialement à Leamington, ces artisans se sont réunis pour unifier la présence portugaise dans le sud de l’Ontario en construisant un club communautaire, “Leamington Portuguese Community Club”. Cela a été construit à partir d’un travail d’amour, ce qui est évident dans le bel artisanat de la construction des bâtiments, du sol en marbre, de l’éclairage et des sculptures en bois. J’ai vécu dans les grandes villes du Canada, y compris Toronto, qui a la plus grande population d’immigrants portugais, mais je n’ai jamais vu un sentiment de communauté et d’unité comme je l’ai vécu à Leamington. Il s’agit d’un lieu polyvalent construit en 1984. L’hospitalité reçue est du même niveau et de la même qualité qu’en Méditerranée ou dans la péninsule ibérique, une joie de vivre, une “joie de vivre”, comme diraient les Français.
Dans un monde séparé par des différences, où les malentendus et les malentendus se transforment rapidement en guerre, la communauté portugaise de Leamington a fait tout le contraire. Des familles, des ouvriers et des artisans se sont réunis de différentes parties du Portugal pour créer un lieu où laisser l’héritage de leur dur labeur, de leur engagement, de leur dévouement et de leur patriotisme. Il préservera également leur culture, leurs coutumes et leur patrimoine pour nos futures générations de portugais et invite les divers groupes ethniques qui composent la mosaïque canadienne à découvrir le Portugal dans le sud de l’Ontario. La devise du Leamington Portuguese Community Club est “Fiers de notre héritage…. fier de notre culture… fier de notre Club”.

Este artigo foi desenvolvido com o apoio do National Ethnic Press and Media Council of Canada, no âmbito do programa Local Journalism Initiative (LJI), fortalecendo a voz de pequenas comunidades de língua portuguesa em áreas remotas do Canadá. Atribuição Creative Common: CC by BrazilianWave.org